1Changements climatiques = production accrue de pollens et saisons des allergies plus longues
Bien qu’un des passe-temps favoris des Canadiens soit de se plaindre des hivers trop longs, dans de nombreuses régions du pays, les printemps sont plus précoces et les automnes plus tardifs. Pour les personnes souffrant d’allergies, cela signifie une chose : un allongement des saisons polliniques. La saison du rhume des foins dure désormais jusqu’à un mois de plus et, dans certaines régions du Canada où les températures étaient autrefois trop froides pour permettre à l’herbe à poux de pousser, des cas ont été signalés pour la première fois.
2Changements climatiques = chevauchement accru des saisons
Nous avons tendance à croire que les allergies déclenchées par les allergènes extérieurs surviennent durant trois saisons distinctes : au printemps (pollen d’arbres), à l’été (graminées en floraison) et à l’automne (herbe à poux). Mais comme des températures estivales sont enregistrées dès le mois d’avril dans certaines régions du pays, il y a un chevauchement accru des saisons, ce qui offre bien peu de répit aux personnes qui souhaitent un ralentissement de la production de pollens.
3Changements climatiques = plus de CO2 dans l’air
En raison d’un taux de dioxyde de carbone plus élevé dans l’atmosphère, de nombreuses plantes, lesquelles absorbent le CO2 grâce à la photosynthèse, fleurissent, deviennent plus grosses et, donc, produisent plus de pollens. Toute cette activité tient les abeilles occupées, mais il se peut que les personnes souffrant d’allergies soient moins productives étant donné qu’elles sont aux prises avec des symptômes pouvant avoir une incidence négative sur leur qualité de vie.
Les changements climatiques continuent de modifier les conditions météorologiques, et les preuves laissent présager une prévalence accrue des allergies, ainsi qu’une augmentation des symptômes tels que la congestion, les éternuements, les démangeaisons des yeux et le larmoiement.